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dimanche 17 novembre 2013

BLABLA FILE 2




Là, on pensait tenir du lourd. Avec un projet de cette envergure, il était clair dans nos esprits que nous étions aux portes de la gloire éternelle, imaginez : Faire un reportage photos sur un boitier Nikon D3, c'est comme pour  un pécheur en mer de parler de la meilleur canne à pêche qui lui a permis de prendre son plus gros poisson.... j'ai comme l'impression que vous êtes plusieurs à décrocher alors au lieu de parler, je vais vous donner l'exemple concret d'un passionné de pêche qui a testé son nouvel accessoire et qui le fait partager, lisez plutôt la suite  jusqu'au bout et vous comprendrez.






Mettons-nous dans le contexte :

Il est 4 heures du matin, vous ne dormez pas. La veille, vous apprenez que les organisateurs du Salon de la photo à la porte de Versailles annonçait que l'édition 2013 était la dernière. C'est un vrai choc !!, vous êtes au bord de la déprime et malgré un somnifère, vous vous retrouvez devant "Chasse, Pêche et nature", dans le canapé avec un clébard qui remue la queue parce qu'il est super content d'avoir un copain en pleine nuit. Et là, le regard livide et mouillé, vous regardez la télé et vous écoutez un pécheur avec la voix rauque et un fort accent breton :

"En tant que pêcheur en mer, j’avais hâte de tester cette canne dont les premiers avis dithyrambiques me parvenaient, ici, à la pointe du Finistère. A l’occasion d’un très fort coefficient de marée (plus de 110), j’ai décidé de la confronter aux pires conditions que l’on puisse imaginer en bord de mer sur une côte rocheuse. Rafales de vent, vagues croisées passant sur un éperon rocheux et enfin ressac soulevant une énorme masse d’algues à la dérive, tout était réuni pour retrouver mes mulets lippus attablés sur une belle nappe de puces de mer et de petits asticots. Je vous avouerai que j’ai eu un peu d’appréhension quand les embruns ont commencé à agiter la soie Monic à peine sortie du moulinet ; mais une fois que les premières boucles ont fusé vers le banc de poissons, j’ai été littéralement bluffé par la puissance, la précision (pas de vibration) et le confort apportés par cette canne. Les gestes devaient être rapides de manière à coiffer la crête des vagues. Ma soie de 8 transparente, une fois posée entre deux passages de vague, devait se tendre immédiatement afin de percevoir la plus petite tape venant d’un poisson gobeur. Il fallait ferrer vite, la canne bien haute, pour dégager le bas de ligne des éventuelles algues flottantes."

Bon honnêtement, on n'est pas pêcheur pour un sou chez ENDIVES & CHAUVE-SOURIS mais quand j'ai entendu ce passionné de pêche, je me suis dit que nous aussi, on pouvait parler d'un accessoire indispensable pour nous : Un appareil photo reflex numérique. Nous avons décidé de choisir le modèle qui a fait rêver des générations de photographes de père en fils. Imaginez, à chaque Noël, nous étions plusieurs à espérer que, sous le sapin, nous trouverions un gros paquet cadeau et que dedans se cachait un boitier Nikon D3, le must incontesté des boitiers (sauf pour les adorateurs de la minuscule et ridicule secte CANNONE).
Mais, nous, nous irons beaucoup plus loin, nous rentrerons dans les entrailles de la bête, dans les recoins les plus cachés de son anatomie technologique, nous irons photographier la puce qui permet de calculer l'AF quand vous faites une légère pression sur le déclencheur ou encore la petite pièce dont tout le monde se contrefout et qui permet au miroir de basculer.

Alors au début, on s'est dit : "Est-ce un reportage digne de nos lecteurs, ne vont-ils pas retirer leur "J'aime" sur notre page ? et nous nous retrouverons au fin fond des limbes des disques durs de Facebook sans plus aucune chance de figurer dans le TOP 3 des meilleures pages.

QUE NENNI !!! nous sommes des chevaliers de la causes perdues, nous avons un sens du devoir presque accru et sans faille. La gloire se mérite et nous ferons tout ce qu'il est impossible de faire pour mériter votre confiance.

Le collectif ENDIVES & CHAUVE-SOURIS arrivera-t-il à photographier l'intérieur d'un boitier Nikon D3 ? 

Bon, il faut m'admettre, pour le moment, nous sommes confrontés à un léger problème : un boitier Nikon D3, ça ne se trouve pas sous le sabot d'un cheval et encore moins sous un sapin, apparemment. Mais nous au Collectif, nous avons un chanceux, nous avons un possesseur d'un D3. Alors, en ce moment, nous sommes en pleine négociation. En effet, il n'arrive pas à se faire à l'idée qu'on puisse faire une translation horizontale, assez violente, je vous l'accorde, pour que son boitier établisse le contact avec le mur en béton et qu'on puisse, pour notre reportage photos, accéder à l'intérieur de la bête...

Mais faites-nous confiance, nous arriverons à le faire changer d'avis...


Kaneda

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